l’école

 

 

 

 

 

 

 

Ils ont l’air mignon, hein, ces élèves ? Et bien figurez-vous que ce n’est qu’une image, car le film vous les présente sous un jour moins sympathique. Et ça commence dès la première scène, la bruyante Entrée en classe. On commence sans le son (ça fait du bien), je divise la classe en deux, les deux groupes devant noter d’un côté le lieu et les personnes et de l’autre les verbes d’action.

Après ça, on discute brièvement pour voir s’ils ont compris la scène globale et on compare rapidement leur propre entrée en classe à celle présentée dans la vidéo. On enchaine avec les activités tirées de TV5. Donc on découpe et on ne retient que les activités 2 et 3 qui passent bien et permettent de se mettre en route (mais libre à vous de faire les autres activités. Je me suis un peu planté, précédemment, avec l’activité sur le « on » : je vous la déconseille).

(Transcription p. 7, activitées sus-nommées pp. 8-9)

Ensuite, une activité de production : je pose la question « quels sont les problèmes de cette classe ? » On fait un brainstorming au tableau et je leur demande, en sous-groupe de donner des solutions pour régler ces problèmes (c’est le moment de réviser les structures que vous souhaitez « le professeur doit, devrait / il faut + inf. / il faut que » etc.)

PE : Vous pouvez continuer directement avec cette activité ou l’utiliser en remplacement de la précédente si le temps vient à manquer. Il s’agit d’imaginer et de rédiger le règlement intérieur à afficher dans cette odieuse classe ! Je leur propose la structure « il faut + inf. / il ne faut pas + inf ». Vous allez voir, ils vont vite vouloir vous construire des machins du type « *il faut la classe écoute le professeur ». Ils veulent utiliser un autre sujet que ce satané « il ». On les comprend. Selon votre pêche à tous, vous pouvez pousser jusqu’au subjonctif présent avec « il faut que ». Ou en tous cas leur montrer comment ça marche, on ne va pas se priver !

Alors là vous prenez peut-être une pause, que sais-je. Moi je l’ai fait, et figurez vous que la deuxième partie du cours est bien amusante ! Bon, cette fiche pédagogique n’est pas particulièrement équilibrée, avec compréhensions orales. Mais d’abord, c’est moi qui décide et en plus cette vidéo de Cyprien marche du tonnerre. Cyprien est un humoriste qui s’est fait connaitre via youtube. L’avantage c’est qu’il sait parler aux ados et particulièrement dans cette vidéo où il nous indique les choses qu’il déteste à l’école.

Voici la vidéo en question. J’en exploite les parties allant de 00:30 – 02:12 et 02:22 – 02:40 :

Comme d’habitude, on la visionne une fois sans le son. Je pose au préalable deux questions : « Quel est le type de la vidéo ? » et « De quoi parle Cyprien ? » Ils comprennent rapidement qu’il s’agit d’une vidéo humoristique.

Deuxième visionnage avec le son.

En sous-groupe, je leur demande de retrouver la maximum de vocabulaire de la classe (les objets), en particulier ceux présents dans la vidéo. Je les fais écrire au tableau. C’est une étape importante pour la suite. La compréhension va en être d’autant facilitée.

« Notez 3 choses que Cyprien déteste à l’école » – troisième visionnage. Normalement ils n’auront pas de mal à noter les choses que Cyprien déteste. A ce moment-là je distribue la transcription ; ils la lisent et éclaircissent les passages délicats en sous-groupes.

« Et vous, que détestez-vous le plus ? » – Dans la liste de Cyprien, dire ce qu’on n’aime le moins et dire pourquoi. On peut reprendre en plénum ou engager des discussions en groupe.

Si vous avez encore du temps à consacrer à cette vidéo – mais là ça risque de devenir rébarbatif – vous pouvez travailler sur les « moments de joie » (02:22 – 02:40). Après une rapide compréhension (bon courage pour expliquer les manifs), vous pouvez, en production, leur faire dire ou écrire leurs moments de joie à l’école. Moi je leur donne cela à faire à la maison.

Jeu du chapeau (le Tabou) : enfin, une activité sympa pour fixer le vocabulaire précédemment vu est le Tabou. Vous demandez à chaque étudiant de découper deux morceaux de papier et d’écrire un mot dessus (un substantif ou un verbe pour faire simple). Ensuite, faites des équipes. Donnez-leur un exemple : « mon mot permet d’effacer quand je fais une erreur… Une gomme ! ». La personne qui a trouvé le mot fait remporter un point à son équipe et c’est à son tour de jouer. Selon le temps dont vous disposez, vous pouvez faire cette variante simple du tabou ou pratiquer le véritable jeu du chapeau (ou Time’s Up).