habitudes

Dans le cadre de cette séance, j’exploite la chanson ainsi :

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1. Premier visionnage sans le son. « De quoi parle la chanson ? Quels sont les thèmes présentés » ?

2. Première écoute : confirmer les hypothèses.

3. Troisième visionnage en lisant le texte (pour le rapport graphie / phonie). Compréhension globale en petit groupe (vocabulaire, expressions idiomatiques, début de discussion etc.)

2 Je propose ensuite un exercice de diction sur la première strophe. Les apprenants la lisent en sous-groupe en adoptant différentes intonations : à la manière d’un poème, de manière énervée, enthousiaste, flegmatique…

Cet exercice permet d’entrainer l’accent d’expression en français (en insistant sur les mots lexicaux) ainsi que le rythme de la phrase. Enfin, un peu de théâtralité est toujours intéressant pour se détacher de l’étude du texte un moment et pour rigoler un bon coup !

3 Une activité de production orale qui marche bien : « Thomas ne veut pas penser à demain » / « un ami de Thomas tente de le raisonner ». Imaginez le dialogue entre les deux amis. Chacun essaye de convaincre l’autre, l’avantage est que les arguments peuvent être tirés de la chanson. La discussion tourne souvent autour de l’argent, de la prévoyance, du regard de la société. Prévoir éventuellement une reprise en plénum, une improvisation entre les groupes.

Je remercie chaleureusement mon ami Hoël pour son article qui m’a donné l’idée de cette séance. Et en général, je vous conseille son blog de critique littéraire, bien écrit, dans un français clair, lisible, exploitable 😉 ! (C’est aussi un des grands spécialistes du polar français – on en reparlera.)

Lien vers l’article original

 

Donc, je fais lire le document, je pose deux-trois questions pour vérifier la compréhension. Soit on part tout de suite dans la discussion, soit je l’encourage en mettant en place l’atelier de conversation qui suit.

Cet atelier prend place sous la forme d’un Jigsaw : il y a trois pistes de discussions, matérialisées par une feuille A4 à découper en trois. Donc : trois groupes. Facile. Ensuite, les élèves commencent à discuter. A partir de là vous avez deux choix : soit prolonger les discussions en vous promenant de groupe en groupe. Soit organiser un Jigsaw. Le principe est que chaque groupe doit parler de chaque thème. Ainsi il faut raccourcir un tant soit peu chaque « atelier ». Une fois que chaque groupe à abordé le problème de la procrastination sous différents angles, on peut faire une synthèse en plénum. Note : ce n’est pas un véritable Jigsaw mais un atelier « sous gorme de Jigsaw ».

Voici le document en question, que je vous mets aussi en PDF.

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